entre lac et montagne…

France Schmid se considère comme une autodidacte, venue aux arts plastiques par la photographie, les dessins de voyage puis de l’aquarelle. Poussée toujours par « sa rage d’apprendre » et par le désir d’apprivoiser toutes les techniques, elle excelle particulièrement dans le collage, qui permet d’utiliser toutes les autres.

Face aux forces de la nature, tantôt émerveillée, tantôt effrayée, elle apprivoise la montagne et l’eau dans ses collages et ses peintures ; elle est constamment préoccupée par la façon de reproduire couche après couche la matière.

Parmi ses nombreuses expositions, elle a accroché plusieurs fois ses oeuvres dans la Galerie Les 3 Soleils à Epesses et à la Galerie Broisin à Champéry, à l’Espace 52 à St Sulpice, à la Villa Mégroz ainsi que récemment au Forum de l’Hôtel de Ville de Lausanne sur le thème de l’Exil.

marcher

J’aime souvent dire que marcher c’est aller à la quête de la joie et de la spiritualité.
Marcher c’est une source de Liberté. Marcher pour découvrir, pour parcourir, pour rêver le paysage, le façonner, le magnifier et s’émerveiller des trésors que nous offrent la nature.
Marcher pour se retrouver, faire corps avec l’environnement, ressentir la joie d’exister.

mais marcher c’est aussi

Oublier le quotidien, les successions d’actualités catastrophiques que l’on nous rapporte quotidiennement.
C’est aussi fuir l’insoutenable, l’inacceptable…l’exil

mais marcher c’est encore

« La marche est un prélude, un point de départ. L’être humain est fait pour marcher, et la plupart des événements de sa vie, des plus banals aux plus importants, ont généralement lieu lorsqu’il est debout parmi les siens. C’est lorsqu’il est à pied que la vie se déploie devant lui dans toute sa diversité. »

Gehl, J. (2012, p.30). Pour des villes à échelle humaine. Montréal Escalquens: les Éd. Écosociété


« Le monde devient alors un immense territoire esthétique, une gigantesque toile sur laquelle dessiner en marchant. »


« De tout temps, la marche a produit de l’architecture et du paysage et que cette pratique […] a été réactivées par les poètes, les philosphes et les artistes capables précisément de voir ce qu’il n’y a pas pour faire surgir quelque chose. »

Careri, F., Orsoni, J., & Tiberghien, G. A. (2020, p.9). Walkscapes : La marche comme pratique esthétique (2e éd. actualisée et augmentée). Arles: Actes Sud.